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Monopoly des inégalités : une façon ludique de prendre conscience d’injustices criantes et pourtant si banales

Une vidéo a circulé sur les réseaux sociaux il y a quelques mois. Des enfants s’apprêtent à jouer au Monopoly et découvrent peu à peu que les règles du jeu ne sont pas du tout les mêmes en fonction de leur profil : fille, handicap, origine etc. Il est touchant de constater sur leurs  visages tout d’abord l’incompréhension, puis le sentiment d’injustice et enfin le découragement. A quoi bon s’engager dans ce jeu si je pars perdu d’avance semblent penser les jeunes joueurs ?

Combien de nos concitoyens ou collègues aujourd’hui peuvent ainsi se poser cette question ?

Les inégalités au travail sont un problème récurrent dans de nombreuses entreprises et organisations. Elles peuvent prendre différentes formes, telles que des écarts de salaire, des différences de traitement en fonction du genre, de l'âge ou de l'origine ethnique, ou encore des opportunités de carrière inégales.

Ces inégalités peuvent avoir des conséquences néfastes sur la motivation et la productivité des équipes, ainsi que sur leur bien-être général. Elles peuvent également nuire à la cohésion et à la performance globale de l'entreprise.

Pour les DRH et les managers, il est donc important de lutter contre les inégalités au travail et de promouvoir l'égalité des chances pour tous. Pour cela, il est nécessaire de mettre en place des politiques et des pratiques visant à garantir l'équité et la justice dans l'entreprise, comme à travail égal, salaire égal, des opportunités de formation et de développement professionnel accessibles à tous, et une culture d'entreprise inclusive et respectueuse de la diversité.

Quels sont les outils, actions ou démarche qui vous permettent de recruter autrement et de donner sa chance à tous, à compétences égales ? Merci de partager votre expérience sur LinkedIN

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7 MAI 24

QVT ou QVCT ? Qu’est-ce qui change ?

Une modification du code du travail vous a peut-être échappé. Depuis le 31/03/2022, l’expression « qualité de vie au travail » - QVT- est remplacée dans le Code du travail par « qualité de vie et des conditions de travail » - QVCT. Pourquoi ?

Cette modification a été demandée par les partenaires sociaux (syndicats patronaux et représentants des salariés) à l’occasion des négociations autour de l’Accord National Interprofessionnel du 9 décembre 2020.  Il s’agissait pour eux de prendre en compte de façon plus large les enjeux liés à la santé et à la sécurité au travail. Il leur semblait essentiel également de rappeler qu’agir pour l’amélioration de la qualité de vie au travail doit porter sur le contenu et les conditions de travail et non sur des avantages décorrélés du travail. Ainsi, les démarches sympathiques d’installation de baby-foot ou de proposition de séance de yoga sur le lieu du travail, ne peuvent plus dédouaner les entreprises d’une analyse sur les pratiques managériales, le climat social, les relations au sein des équipes et les perspectives qui sont données aux collaborateurs en termes de trajectoire professionnelle.

En somme, l'évolution du sigle QVT vers QVCT reflète une prise de conscience collective et témoigne de la volonté des entreprises de s'engager de manière plus responsable et plus durable dans l'amélioration des conditions de travail de leurs salariés.

Vous souhaitez être accompagnés dans une démarche de QVCT, ou former vos managers à la prévention des RPS et à l’amélioration de la QVCT ? Discutons-en !  

14 MAI 24

Salarié ou étudiant en situation de handicap : que faut-il faire ou dire en entreprise ?

Il y a quelques semaines j’ai été interrogée par une étudiante qui venait de recevoir sa RQTH (Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé). Engagée dans un cursus d’ingénieur, elle doit envisager ses premiers stages en entreprise. Comment parler de son handicap ? Faut-il en parler ? Y a-t-il des droits associés à ce statut, etc. ?

Voilà les réponses que je lui ai apportées :

1- Oui, il faut mentionner « RQTH » sur son CV. Les entreprises en raison d’une part de leur démarche RSE (Responsabilités Sociale de l’Entreprise) et d’autre part des obligations légales, ont tout intérêt à pouvoir identifier parmi les candidats des personnes en situation de handicap afin de les recruter.

2- Oui, il faut évoquer en entretien, non pas la nature de son handicap mais les conditions de travail qui lui permettront d’être bien dans ses missions et de pouvoir travailler de façon optimale en équipe.

3- Oui, dans la mesure du possible à l’arrivée dans une équipe, il est important rapidement d’échanger avec son manager et ses collègues. Il s’agira alors de préciser ce qui peut être gênant ou empêcher une bonne communication ou engendrer des difficultés dans le travail pour trouver des solutions.

4- Je l’ai invitée également à prendre contact avec le responsable de la prévention sécurité et de regarder avec lui le DUERP (document unique d’évaluation des risques professionnels). Chaque risque professionnel y est analysé en établissant des parades. Celles-ci seront-elles adaptées à sa situation ? Par ailleurs la nature de son handicap ne génère-t-elle pas d’autres risques qui n’avaient pas été envisagés jusqu’à présent ?

En conclusion, il est important pour les personnes en situation de handicap de mentionner leur statut de RQTH sur leur CV et de discuter de leurs besoins en matière de conditions de travail avec leur employeur et leurs collègues. Cela permet de garantir leur sécurité, leur bien-être, leur épanouissement professionnel et la réussite de toute l’équipe.

Si vous en êtes en situation de handicap, avez-vous bénéficié d’un accueil particulier, d’initiative qui vous ont semblées utiles et facilitantes pour vous ?  Dans votre entreprise, quelles initiatives sont mises en place pour favoriser l’accueil et l’inclusion de collègues en situation de handicap ? Merci de partager votre expérience sur LinkedIN

21 MAI 24

Le vélo c’est bien, conduire prudemment c’est mieux !

Dans le cadre des plans de mobilité douce, les entreprises ont tendance à encourager les trajets à vélo. Bonne idée. Seulement, comment concilier cet objectif de Développement Durable avec la prévention de la santé et sécurité des collaborateurs ? Que faire, que dire pour sensibiliser nos collègues à la sécurité routière ? Les actions de sensibilisation sont parfois perçues comme moralisatrices voire ennuyeuses. Et pourtant c’est un sujet essentiel et même vital !

Voilà une vidéo qui réunira tous les suffrages tant elle est efficace : humour, légèreté pour traiter d’un sujet sérieux.

Et vous, quels sont vos engagements en matière de Développement Durable ? Quelle est votre démarche pour évaluer leurs impacts sur vos collaborateurs, sur vos obligations en tant qu’employeur ? Merci de partager en commentaire sur LinkedIN

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28 MAI 24